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Mise à jour le : 22/11/2024
Steven Young est professeur à l’université de Waterloo au Canada et ses recherches portent sur l’analyse du cycle de vie dans l’exploitation minière, la métallurgie, les véhicules électriques, les énergies renouvelables et dans le secteur de la santé. Il a effectué une mobilité de 2 mois à l’Institut des sciences moléculaires (ISM) encadrée par Guido Sonnemann au sein de l'équipe CyVi.
L’analyse du cycle de vie (ACV) est une méthode qui a vu le jour dans les années 1970, et qui permet de réaliser un bilan environnemental d'un produit/service dans le but de connaître et pouvoir comparer les impacts environnementaux depuis l'extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication à son traitement en fin de vie. L’objectif étant de faire des recommandations aux entreprises, aux industries ou aux gouvernements.
C’est une histoire assez ancienne. Nous avons fait connaissance il y a 25 ans lorsque mon hôte travaillait à Paris et que je faisais du consulting dans le secteur privé. Nous travaillions tous les deux sur les normes internationales : je représentais le Canada et professeur Sonnemann représentait la France.
Quand j’ai réintégré la recherche publique, nous avons commencé à travailler sur des projets communs. Depuis 10 ans, nous avons co-encadré quelques doctorants et fait des publications communes. Jusqu’ici, à part quelques visites de courte durée, notre collaboration se faisait à distance. J’ai profité de mon année sabbatique pour venir plus longtemps, au sein de l’équipe CyVi à l’ISM qui travaille sur le développement des méthodes et leur application.
L’objectif principal est de m’impliquer davantage dans les projets des doctorants. Nous essayons de déterminer si un co-encadrement serait utile pour eux et pour le projet.
J’ai dispensé des cours aux étudiants des Masters AMIR (Master matériaux avancés : recyclage innovant) et Eureka (Graduate Program « Chimie des matériaux »). Les deux Masters sont très orientés recherche. J’ai remarqué que certains étudiants ont tendance à se focaliser sur leur sujet d’intérêt. J’essaye de leur faire prendre du recul, de faire des liens entre les problématiques et les contraintes à des échelles différentes, afin d’adopter le système thinking et de leur faire profiter de mon expérience avec les entreprises privées. J’ai aussi donné des cours aux étudiants en licence. J’ai fait plus d’enseignement que je ne le pensais au départ !
Ma présence à Bordeaux m’a aussi permis de faire des rencontres dans d’autres laboratoires, notamment en comptabilité et en santé. J’espère qu’elles pourront aboutir à une collaboration. Cela n’aurait jamais été possible à distance.
Est-ce que les secteurs tels que l’exploitation minière ou la métallurgie peuvent être plus durables ? C’est un débat. L’activité minière est destructrice par nature. À mon sens, pour réussir notre projet de transition vers les énergies plus propres et renouvelables, nous aurons besoin des ressources minières. Donc, il s’agit d’un enjeu de taille et nous cherchons des solutions pour la rendre plus responsable. C’est également valable pour la métallurgie.
De bien travailler la partie pédagogique en amont avec son hôte afin d’estimer le temps nécessaire pour préparer les cours et les séminaires, de choisir une période où l’hôte sera disponible et d'éviter la période des vacances scolaires si possible.
Et surtout de profiter de cette opportunité et du temps ensoleillé à Bordeaux s’ils ont autant de chance que moi cette année !
Ce programme concerne tous les domaines de recherche, d’enseignement et/ou l’impulsion de nouvelles collaborations et des partenariats internationaux.
La campagne 2025 est lancée : les chercheurs internationaux qui souhaitent être accueillis à l'université de Bordeaux pour des séjours d'une durée de 1 à 10 mois peuvent faire une demande jusqu'au 2 février 2025.
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