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[10 ans] Une décennie d'ouverture à l'international

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À l’université de Bordeaux, des opportunités de mobilité sont offertes aux personnels comme aux étudiants dès le début de leur parcours. L'internationalisation de ses activités de formation et de recherche est un objectif stratégique majeur de l'établissement, grâce à un ensemble de partenariats structurants en Europe et dans le monde entier. Témoignages.

Photo : L'université collabore avec avec plus de 500 établissements dans le monde pour permettre à la communauté étudiante de bénéficier d'une mobilité à l’étranger © université de Bordeaux
L'université collabore avec avec plus de 500 établissements dans le monde pour permettre à la communauté étudiante de bénéficier d'une mobilité à l’étranger © université de Bordeaux

Pour bâtir un campus international, l’université de Bordeaux s’appuie depuis 2014 sur des partenaires privilégiés, avec lesquels elle densifie ses relations. Parmi eux, les universités de Tsukuba et de Kyoto au Japon, celles de Californie et de Cincinnati aux États-Unis, celles de Laval, Waterloo et McGill au Canada, ainsi que les universités basques grâce au campus d’excellence Euskampus.

Plus de 60 formations à dimension internationale sont accessibles en licence, master et doctorat, qui proposent des enseignements en langue étrangère, des périodes de mobilité obligatoires à l’étranger et qui peuvent aboutir à l’obtention de doubles diplômes ou de diplômes conjoints. 

L’université se saisit également des opportunités offertes par l’Europe en matière de formation et de recherche. Elle est même l’université de France la plus active dans le programme Erasmus Mundus, avec des masters communs à des établissements de différents pays. 

Côté recherche, l’université de Bordeaux soutient des laboratoires internationaux conjoints avec le CNRS, l’INSERM et l’INRAe en partenariat avec plusieurs régions du monde dont le Japon, le Canada, la Chine et l’Inde.   

L'internationalisation a joué un rôle majeur dans le développement de notre université. Tout au long des dix premières années, la culture des partenariats internationaux d’envergure a permis de construire l’identité de notre université, de renforcer la visibilité de la qualité de la recherche et de formation de l’université de Bordeaux - grande université multidisciplinaire de recherche, ancrée dans le Sud-Ouest de la France, ouverte sur le monde. Aujourd'hui, cette action internationale, diverse et riche, continue d'accompagner notre évolution et ouvre des opportunités pour toute la communauté universitaire - ici sur notre campus, au coeur de l'offre de formation et, ou par des mobilités de toutes types - physiques, hybrides et en ligne

Joanne Pagèze, vice-présidente en charge de l'internationalisation

Faire l'expérience de la mobilité

Thimothée Levi, enseignant-chercheur à l'IMS, à Tokyo

Créé il y a quatre ans, l’équipe internationale Biomeg - qui rassemble des scientifiques du laboratoire de l’Intégration du matériau au système (IMS, CNRS/Bordeaux INP/Université de Bordeaux), du LIMMS et de l’université de Tokyo - a engendré une circulation fertile de chercheurs, de doctorants, de postdoctorants mais aussi d’étudiants en master ou en école d’ingénieur entre les deux pays, en matière de neurones artificiels.

Timothée Levi (au centre) avec l’équipe qu'il dirigeait lors de sa mobilité à Tokyo
Timothée Levi (au centre) avec l’équipe qu'il dirigeait lors de sa mobilité à Tokyo

J’ai effectué une mobilité à l’Université de Tokyo au Japon entre 2017 et 2020. Cette mobilité de 3 ans m’a permis de créer des collaborations entre l’université de Bordeaux et l’Université de Tokyo, qui ont abouti à la signature d'un Memorandum of Understanding entre les deux établissements. De nombreuses mobilités - étudiantes et chercheurs - ont pu être effectuées par la suite. Cela a également permis de créer une équipe projet internationale entre Bordeaux et Tokyo via l’IRL LIMMS (Laboratory for Integrated Micro-Mechatronic Systems), spécialisée dans les neurones artificiels. 

Timothée Levi, enseignant-chercheur, Laboratoire de l'intégration du matériau au système (IMS, CNRS/Université de Bordeaux/Bordeaux INP)

Andréa Wauthier, étudiante en chimie, à Bratislava 

À 21 ans, étudiante en troisième année de licence de chimie à l’université de Bordeaux, Andréa Wauthier a choisi de passer un semestre à l'université de Comenius à Bratislava (Slovaquie) - membre du consortium ENLIGHT - grâce au programme Erasmus+. Cette mobilité lui a permis d’améliorer son anglais, de s’initier au slovaque et de suivre des cours différents de ceux proposés en France. Une expérience comme un complément enrichissant à son parcours académique.

Lorette Pouhet, 7e en partant de la droite, avec les autres étudiants internationaux @ University of Cincinnati
Lorette Pouhet, 7e en partant de la droite, avec les autres étudiants internationaux @ University of Cincinnati

Mobilité sortante : Lorette Pouhet, bêta testeuse du double diplôme en droit à l’université de Cincinnati

En amont de la signature de la convention du double diplôme entre l’université de Bordeaux et l’Université de Cincinnati - désormais accessible aux étudiants de la Faculté de droit et science politique - l’étudiante en master Lorette Pouhet a pu bénéficier d’une bourse afin de tester l'attractivité de la formation. Elle livre un témoignage enthousiaste.

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Mobilité entrante : María Ángeles Medina Alcaide au laboratoire PACEA

María Ángeles Medina Alcaide est post-doctorante Marie Sklodowska-Curie au sein du laboratoire De la Préhistoire à l’Actuel : culture, environnement et anthropologie (PACEA), une expérience enrichissante tant sur le plan scientifique que personnel.

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Mª Ángeles Medina Alcaide © université de Bordeaux
Mª Ángeles Medina Alcaide © université de Bordeaux
Bae Hee-Joon © Seoul National University College of Medicine
Bae Hee-Joon © Seoul National University College of Medicine

Visiting Scholars : Bae Hee-Joon enseignant-chercheur coréen invité

Bae Hee-Joon est professeur de neurologie au Seoul National University College of Medicine, neurologiste au Seoul National University Bundang Hospital et directeur du Centre regional cardio-cérébrovasculaire de Gyeonggi à Séoul en Corée du Sud. Il est un spécialiste mondialement reconnu de l’accident vasculaire cérébral (AVC) et des troubles cognitifs d'origine vasculaire. Il a effectué une mobilité de 3 mois au sein de l'institut hospitalo-universitaire pour la santé vasculaire cérébrale (VBHI) et au sein de l'équipe Eleanor du centre de recherche Bordeaux Population Health (BPH).

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Enrichir la formation et la recherche

La double licence franco-allemande en droit 

La licence franco-allemande en droit est ouverte depuis 2019. Elle est accréditée par l'Université franco-allemande et permet aux étudiants, sur 3 années d'obtenir la licence de droit et un bachelor of law de l'Université de Bayreuth. Les étudiants de Bordeaux et de Bayreuth commencent leurs études dans leur pays respectif, puis font leur L2 à Bayreuth tous ensemble, et enfin leur L3 à Bordeaux.  


Stéphanie Roussel, professeure, directrice du Département des langues, responsable adjointe Licence franco-allemande en droit, Collège droit science politique économie gestion / LACES

Le Master international - EMN-Online

Le parcours EMN-Online du master de neuroscience de Bordeaux existe depuis depuis 2012 à Bordeaux. Environ 12 étudiants y étaient inscrits chaque année à Bordeaux, mais le master est co-accrédité avec Aix-Marseille et avec Nice-Côte d'Azur depuis la rentrée 2024, il le sera aussi avec Strasbourg à la rentrée 2025. Ce sont donc environ 40 étudiant qui vont en bénéficier chaque année en France (sans compter les universités partenaires en Pologne, Espagne, Tunisie, Maroc, Liban et Egypte) d'un enseignement en ligne qui permet aux étudiants qui le souhaitent de réaliser deux stages de 6 mois au cours du master, en combinant le travail en laboratoire et le suivi des cours en e-learning. 

Marc Landry, professeur de biologie cellulaire et neurosciences, responsable de l'équipe de recherche Signalisation purinergique, inflammation et troubles neurologiques, Institut des Maladies Neurodégénératives (IMN)

Master Erasmus Mundus - AMIR

Créé en 2016, avec le soutien de l'Institut européen de l'innovation et de technologie (EIT) le master AMIR (Recyclage innovant des matériaux avancés / Advanced Materials: Innovative Recycling) est né d'un partenariat entre les universités de Bordeaux (France), Liège (Belgique), TU Darmstadt (Allemagne), l'Université technique de Madrid (Espagne), l'Université de Miskolc (Hongrie) et l'Université NOVA de Lisbonne (Portugal). Le master rassemble un large éventail d'experts universitaires, industriels et de recherche avec un programme qui forme de futurs professionnels internationaux, qui développeront de nouvelles façons innovantes de recycler des matériaux rares. Il propose une formation d'excellence sur le recyclage des matières premières, en particulier des matériaux avancés sophistiqués ayant actuellement de faibles taux de recyclage. Les étudiants choisissent entre Bordeaux, Lisbonne ou Miskolc pour leur première année de master et entre Darmstadt, Liège et Madrid pour leur 2e année de master. Depuis 2021, le master a obtenu le label Erasmus Mundus, ce qui permet de proposer des bourses d'études aux étudiants des quatre coins du globe, parmi les meilleurs du monde dans leur discipline.

Sophie Coudray, chargée de projets européens et d’internationalisation, DRI

Erasmus Mundus, une success story qui ne se dément pas

Alors que le programme Erasmus Mundus vient de fêter ses vingt ans, focus sur ces masters à dimension internationale et hautement reconnus, dans lesquels l’université de Bordeaux excelle.

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Cohorte d'étudiants du master Neurasmus 2023 ® université de Bordeaux
Cohorte d'étudiants du master Neurasmus 2023 ® université de Bordeaux

Zoom sur le Parcours international en sciences humaines

Cette UE d'ouverture vise à développer la sensibilité culturelle et l'ouverture sur le monde des étudiantes et étudiants du collège Sciences de L'Homme, à les amener à explorer la diversité culturelle dans des contextes interdisciplinaires où l’anglais est la langue véhiculaire et à les guider dans la conception et la réalisation de contenus multimédias en groupes internationaux. Cette UE accueille donc les étudiants des différentes filières du Collège des sciences de l'Homme (anthropologie, psychologie, sciences de l'éducation et de la formation, sociologie et STAPS) ainsi que les étudiants en mobilité, toutes filières confondues. Une réflexion sur la culture et la compétence interculturelle est conduite à travers les dix séances de TD. Les productions des étudiants donnent souvent lieu à des expositions sur le site Victoire et dans l'Espace Langues.

Thibault Marthouret, professeur agrégé d'anglais, Département Langues et Cultures

Pouvoir cultiver les cellules cancéreuses (en vert) est au cœur du projet BOTS © Gautier Dufau - université de Bordeaux
Pouvoir cultiver les cellules cancéreuses (en vert) est au cœur du projet BOTS © Gautier Dufau - université de Bordeaux

BOTS, d’innovation bleue à octobre rose

Zoom sur ce projet européen original et innovant qui combine la création de nouveaux hydrogels marins avec la culture de mini-organes simplifiés (organoïdes) à partir de tumeurs, dans le but d'améliorer les traitements.
 

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  • «Renforcer et développer nos partenariats internationaux»

    À l’occasion d'une visite au Japon en octobre dernier, Laurent Servant, vice-président en charge des réseaux internationaux et François-Xavier Mortreuil, directeur des relations internationales, font le point sur la stratégie de l’université de Bordeaux en matière de collaboration internationale.

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  • ENLIGHT : créer une alliance universitaire européenne

    Le projet ENLIGHT et son programme ENLIGHT RISE visent à créer une vaste coopération pour la formation et la recherche à l’échelle européenne, en faveur d’une Europe plus écologique, en meilleure santé, plus juste et plus durable.

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Profondément tournée vers l’extérieur, l’université de Bordeaux participe activement aux programmes européens de financement pour la recherche. Elle encourage ses équipes de recherche à utiliser ces dispositifs, à l'instar de Laboratoires internationaux associés, pour nouer des collaborations de haute volée. 

  • Laboratoires internationaux

    L’université de Bordeaux, conjointement avec les organismes de recherche (CNRS, Inserm et Inrae), encourage la participation de ses équipes de recherche aux dispositifs de type Laboratoires internationaux associés.

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  • Projets européens de recherche

    L’université de Bordeaux participe activement aux programmes européens de financement pour la recherche. En plus de favoriser la coopération entre les chercheurs de différents pays et de différentes disciplines, ces dispositifs contribuent à la production d’une recherche de haut niveau et à la valorisation de l’expertise scientifique de l’établissement.

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