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Mise à jour le : 22/11/2024
Frances Separovic - Professeure émérite de chimie et pionnière en résonance magnétique nucléaire (RMN) pour l’étude des membranes - a reçu le titre et les insignes de docteur Honoris Causa de l'université de Bordeaux le 21 novembre 2024.
Chimiste biophysicienne, Frances Separovic est une scientifique au parcours exceptionnel, mondialement reconnue pour ses contributions dans le domaine de la résonance magnétique nucléaire (RMN) et l’étude des membranes biologiques. Professeure émérite et ancienne directrice du département de chimie de l’Université de Melbourne, elle est la première femme à obtenir un poste de professeur en Australie.
Frances Separovic développe des méthodes de RMN à l’état solide pour étudier les interactions entre les antibiotiques peptidiques et les membranes cellulaires, un domaine crucial, ces peptides naturels ou synthétiques devant remplacer les antibiotiques classiques auxquels une grande partie des pathogènes résistent.
Elle obtient son doctorat de l’Université des Nouvelles Galles du Sud, poursuit un post-doctorat aux National Institutes of Health aux États-Unis avant de rejoindre l’Université de Melbourne en 1996. Doyenne adjointe et associée de la Faculté des Sciences de l’Université de Melbourne, membre de comité éditoriaux et éditrice en chef de journaux scientifiques, présidente de l’Académie mondiale de biophysique (IUPAB), elle occupe au cours de sa carrière de nombreuses responsabilités de premier plan.
Sa carrière est marquée par de nombreuses distinctions, dont l’élection à l’Académie australienne des Sciences, dont elle occupe aujourd’hui le poste de secrétaire aux affaires étrangères. Elle a également présidé plusieurs sociétés scientifiques internationales, notamment la Biophysical Society (États-Unis) et l’Australian Society for Biophysics.
Frances Separovic est une pionnière dans la promotion des femmes en sciences. Elle mène de nombreuses actions pour l’égalité des sexes et le leadership des femmes en Australie, aux États-Unis et en Europe. Pour cette action militante, elle reçoit des prix prestigieux tels que le « RACI Margaret Sheil Women in Chemistry Leadership Award » et est nommée Officier de l’Ordre d’Australie en 2019 pour son engagement envers l’égalité des genres. Elle est citée en exemple par de nombreuses institutions dans de nombreux pays et est régulièrement invitée pour des conférences sur le genre en sciences.
Ses liens avec l’université de Bordeaux débutent en 1994. Elle collabore depuis avec de nombreux chercheurs bordelais, est venue en séjour sabbatique en 2016 au CBMN, accueillant notamment des étudiants dans ses laboratoires, et renforçant ainsi les échanges scientifiques entre l’Australie et la France.