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L‘observatoire astronomique de Bordeaux, fondé en 1878, est situé à Floirac. Plusieurs bâtiments contiennent des instruments, à quoi s’ajoute une large collection de clichés astronomiques, revues, dossiers d’archives, mobilier et objets divers.
Fondé en 1878, l'observatoire astronomique de Bordeaux, est situé à Floirac. Ses domaines de recherches sont : astrométrie, météorologie, radioastronomie, astrophysique, aéronomie, planétologie, exobiologie et théories astrophysiques.
Plusieurs bâtiments dédiés contiennent des grands instruments comme une lunette méridienne, des lunettes équatoriales, un télescope, des instruments de radioastronomie.
La collection est également composée d'objets plus petits comme des baromètres, chronographes, spectrographes, viseurs, etc. À cela s’ajoutent une large collection de clichés astronomiques, ouvrages et revues, dossiers d’archives, mobilier, etc.
Sa collection constitue une ouverture sur le remarquable développement de l’astronomie depuis le XIXe siècle et les récentes découvertes absolument prodigieuses de l’univers auxquelles participent les astronomes bordelais.
Plusieurs sont encore en fonctionnement aujourd’hui pour la recherche scientifique.
L’Observatoire astronomique de Bordeaux a été créé en 1878 et a accueilli jusqu'en juin 2016 le Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux (unité de recherche CNRS et université Bordeaux) l’une des composantes de l’Observatoire aquitain des sciences de l’univers.
La fondation initiale est le résultat de la volonté de décentralisation de la recherche scientifique à la fin du XIXe siècle en France et de l’action personnelle de son fondateur Georges Rayet (1839-1906), astronome, bordelais d’origine.
Chargé de réaliser des études d’astronomie, de météorologie et de magnétisme, ainsi que de fournir l’heure à la ville, l’observatoire se dote d’une instrumentation spécialisée dans ces domaines.
L’observatoire développe jusqu’aux années 1960 essentiellement des travaux d’astrométrie (repérage de la position exacte des astres) et de mécanique céleste (calcul de la trajectoire des astres), puis diversifie ses activités autour de thématiques nouvelles en astrophysique et en aéronomie (étude de l’atmosphère terrestre).
D’un point de vue scientifique, la collection offre de l’intérêt pour l’histoire des sciences, de l’astronomie et de l’astrophysique. Aujourd’hui, en France, plusieurs groupes de travail en épistémologie et histoire des sciences s’attachent à définir la pratique scientifique menée dans les observatoires aux XVIIIe et XIXe siècles. Dans ce cadre, la collection instrumentale de l’Observatoire de Bordeaux, une fois documentée, témoigne des sujets scientifiques étudiés, de la façon de les aborder, mais aussi du réseau de relations au sein duquel s’insère l’observatoire : réseau de constructeurs ; courants de pensée ; réseau de sociabilité avec les acteurs politiques et économiques qui soutiennent les projets.
Pour les sciences de l’Univers, la lunette méridienne, constamment modernisée depuis la fin du XIXe siècle est un instrument encore utilisé.
En comparant la position des étoiles obtenues aujourd’hui grâce à cet instrument avec celle des étoiles enregistrées sur le site même sur des plaques photographiques il y a plus de cent ans, il est possible de déterminer les mouvements propres de ces étoiles. D’emblée, on comprend donc l’intérêt de la conservation des clichés originaux, au-delà du témoignage, pour la recherche actuelle.
D’un point de vue pédagogique, pour les étudiants en astrophysique, comme pour le grand public, les lunettes anciennes permettent de se familiariser avec l’astronomie et l’utilisation d’un instrument d’observation. Par ailleurs, tout instrument peut être l’occasion d’une réflexion sur la méthodologie et l’approche scientifiques.
En comparant la position des étoiles obtenues aujourd’hui et celles d'il y a plus de cent ans, il est possible de déterminer les mouvements de ces étoiles.
Cette collection regroupe des bâtiments, de grands instruments, une large collection d’instruments divers, une collection de clichés d’astrométrie, des ouvrages et revues, des dossiers d’archives, divers objets comme des aquarelles d’observation, mobilier, etc.
L’observatoire dispose d'une lunette méridienne (1880), de deux lunettes équatoriales (1882), d'une lunette équatoriale photographique (1890), d'un radiotélescope de Würzburg (1965) ; d'une des deux antennes de 2,50 m de diamètre de l’interféromètre (1972) et enfin d'un radiomètre micro-onde pour étudier la couche d’ozone stratosphérique.
Horloges, baromètres, chronographes, spectrographes, viseurs, appareils photographiques…Plus de 500 petits instruments et objets divers, utilisés pour diverses applications en astronomie. L’inventaire de 1984 a été complété en 2004 effectué dans le cadre d’une convention entre le Ministère de la Recherche et le Ministère de la Culture.
Plus de 200 dossiers d’archives contiennent la vie scientifique et administrative de l’observatoire depuis sa fondation. Diverses aquarelles sur l'observation de comètes ou planètes, du mobilier de bureau, table et fauteuils fin XIXe siècle, ainsi que quelques meubles spécifiques comme des servantes, et supports.
La collection contient un millier d’ouvrages d’astronomie, d’astrophysique et de disciplines associées dont 250 des XVIIIe et XIXe siècles. À ces ouvrages inventoriés, il faut ajouter les collections de journaux et revues spécifiques à l’astronomie en général. 4322 clichés astronomiques obtenus depuis 1892 sont également conservés et classés et une cinquantaine de clichés sur plaques de verre illustrent les débuts de l’observatoire.
Le premier bâtiment contient la salle de la lunette méridienne, le second (1942) la première bibliothèque.
3 coupoles contiennent une grande et une petite lunette équatoriales et une lunette équatoriale photographique. Une coupole abrite une table équatoriale et son télescope de 60 cm de diamètre. Un bâtiment spécifique a été construit pour des mesures des courants telluriques et de magnétisme. La maison de maître du domaine du XIXe a servi de logement au directeur.