Un partenariat unique avec l'Université Laval de Québec

Elles et ils sont venus en nombre aux côtés de la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, témoins des multiples ramifications et de la vigueur d’un partenariat tout à fait unique en son genre. Laurent Servant, vice-président de l’université de Bordeaux en charge des réseaux internationaux, l’a souligné à mi-parcours d’un programme très chargé, entre la visite du nouveau bâtiment SMART, des réunions au sein du Pôle juridique et judiciaire de l’université et une invitation d’Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, pour parler recherche et innovation lors de la Journée internationale de la francophonie : «c’est impressionnant, un partenariat aussi durable, qui porte sur autant de fronts et continue de s’élargir toujours plus.»

Les deux universités se sont félicitées d’échanges marqués par une grande confiance mutuelle, qui leur permet de se réjouir des avancées communes sans occulter leurs points faibles et leurs marges de progression respectives. «Pour que les partenariats durent longtemps, explique la rectrice Sophie D’Amours, il faut partager des valeurs communes. Cette visite nous a reconfirmé que ces valeurs étaient encore très présentes et profondes entre nos deux universités : une certaine façon d’envisager la place de l’étudiant, de mettre les personnes au centre de nos décisions, une posture humaniste qui guide notre action.»

Des universités toujours plus inclusives

La visite de la délégation de l’Université Laval a notamment permis la signature, par la rectrice Sophie D’Amours et le président de l’université de Bordeaux, Dean Lewis, d’une Charte d’accueil et d’inclusivité des étudiantes et des étudiants en situation de handicap en mobilité internationale. Par cette charte, les deux universités signataires s’engagent à dédier des services et personnels à l’accueil de ces étudiantes et étudiants, en prenant en compte la particularité de leur handicap et en répondant, dans la mesure du possible, à leurs besoins spécifiques. «Nous espérons que cette charte va inciter des étudiants à traverser l’Atlantique malgré leur handicap, et inspirer d’autres établissements universitaires à s’engager sur cette voie.»