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L’université chef de file d'un Pôle universitaire d’innovation

Mise à jour le :

L’université de Bordeaux fait partie des 29 établissements chefs de file présélectionnés pour structurer un Pôle universitaire d’innovation avec l’ensemble de ses partenaires académiques.

Photo : Fibre optique © Frédéric Adamietz de l'Institut des sciences moléculaires (ISM)
Fibre optique © Frédéric Adamietz de l'Institut des sciences moléculaires (ISM)

Dans le cadre de la loi de programmation de la recherche et du plan France 2030, le programme des Pôles universitaires d’innovation (PUI) vise à accélérer la dynamique d’innovation des écosystèmes territoriaux en renforçant le rôle des universités dans leur structuration. L’ambition est de révéler le plein potentiel d’innovation des acteurs académiques, en développant la recherche partenariale avec les entreprises et en créant des startups sur la base de résultats de recherche (startups dites « deeptech »).

Le consortium formé par l’université de Bordeaux et ses partenaires dispose déjà de nombreux atouts. Outre sa taille importante, sa forte pluridisciplinarité, sa stature internationale, il peut compter sur une pratique déjà reconnue de l’innovation, qui se concrétise par une très bonne position dans les classements (INPI, Reuters, THE), sur un écosystème socio-économique particulièrement dynamique et sur une réelle convergence stratégique avec les collectivités territoriales.

D’un point de vue opérationnel, le projet vise à toujours mieux préparer et accompagner les chercheurs et leurs projets grâce à une organisation à la fois robuste et agile : développer une vision partagée des enjeux-clés du territoire, créer un terrain fertile à l’innovation et multiplier les opportunités de transformer un résultat de recherche en une solution à impact positif pour l’homme, la société et les enjeux globaux. Cette ambition vient compléter celle déjà portée grâce aux grands programmes de transformation institutionnelle de l’université de Bordeaux, dont les programmes ACT et InnovationS offrant respectivement des cadres propices à l’expérimentation au bénéfice des transitions et à l’innovation sous toutes ses formes au bénéfice du bien commun.

3 axes stratégiques

  • Axe 1 - Tiss’Innovation : un pacte pour travailler mieux ensemble. L’impact sera une optimisation des ressources, un gain de temps et une plus grande satisfaction des parties prenantes ; 
  • Axe 2 - Declic’Innovation pour rendre l’activité d’innovation « attractive ». L’impact sera d’accroitre les opportunités de recherche partenariale et les activités de pré-maturation et maturation ;  
  • Axe 3 – Impuls’Innovation : pour susciter et accompagner toujours plus d’histoires d’innovation. L’impact sera d’accroitre le taux de succès d’innovation quelle que soit leur typologie. 

Forte de son ancrage régional doublée d’une ouverture au monde, l’université de Bordeaux, guidée par une dynamique partenariale solide, s’est positionnée en tant que cheffe de file pour coordonner et accélérer la structuration d’ores et déjà amorcée de son écosystème de valorisation de la recherche et d’innovation en s'associant à 15 co-fondateurs : le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAe), l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), l’Institut Polytechnique de Bordeaux (Bdx INP), Sciences Po Bordeaux (SPBx), l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques (BSA), l’Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA), l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), le Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux (CHUBDX), l’école Arts et Métiers, l’Université Bordeaux Montaigne (UBM), l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture & de Paysage de Bordeaux (ENSAP Bdx), la SATT Aquitaine Science Transfert (AST) et l’ADERA.

Les 34 partenaires associés au PUI sont les autres parties prenantes de la chaîne de valeur de l’innovation : pôles de compétitivité, clusters, centres de ressources technologiques, centres techniques industriels, agences de développement économique, etc.  En font également partie : le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA), la Fondation Bordeaux Université, la Région Nouvelle-Aquitaine et Bordeaux Métropole.

La sélection définitive des PUI aura lieu avant l’été ; actuellement, le consortium mené par l’université de Bordeaux finalise son autodiagnostic approfondi et précise son plan d’action dans l’objectif d’une mise en application dès l’automne.