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La bibliothèque universitaire Droit-Lettres rouvre ses portes

Mise à jour le :

Après plus de deux ans et demi de travaux, les usagers de la Bibliothèque universitaire de Droit-Lettres à Pessac peuvent profiter d’espaces entièrement rénovés et réaménagés.

Photo : Pour Fannie Fajolles, architecte en charge du projet, « la BU devient aujourd'hui la figure de proue d'un campus accessible et arboré. » © université de Bordeaux
Pour Fannie Fajolles, architecte en charge du projet, « la BU devient aujourd'hui la figure de proue d'un campus accessible et arboré. » © université de Bordeaux

Un énorme changement ! Les espaces sont très modernes, on s'y sent bien. La signalétique est très claire, on s'oriente facilement. 

Charlotte et Elodie, M2 Droit de la propriété intellectuelle

Espaces plus vastes, horaires d’ouverture élargis, nombreuses salles de travail en groupe et individuelles réservables en ligne, formations à la recherche documentaire et équipes de professionnels pour informer et accompagner… Toutes les conditions sont en places pour que les différents publics de la BU puissent redécouvrir et réinvestir leur précieux outil d’études et de recherche, lieu emblématique du campus que se partagent l'université de Bordeaux et l'université Bordeaux Montaigne.

Bravo pour les tables électrifiées et les poubelles en nombre suffisant ! L'ouverture jusqu'à 22 heures et samedi toute la journée, c'est vraiment super. Impatient de découvrir les salles de travail en groupe.

Jason, L3 Economie-gestion

Un double défi pour une rénovation-extension

La mission de l’architecte en charge du projet était d’inscrire cet ajout dans l'architecture moderne du bâtiment existant et d’imaginer une transition douce entre l'extérieur et l'intérieur
Objectif rempli grâce à la création d’une vaste extension de 1500 m², habillée d’un motif ajouré de moucharabieh métallique générant une ventilation naturelle, avec en prime la sauvegarde de plusieurs arbres intégrés au projet d’abords végétalisés.

© université de Bordeaux
© université de Bordeaux

Le chantier de rénovation de la BU Droit-Lettres a été financé par l’Opération Campus Bordeaux, projet partenarial porté par l'université de Bordeaux.
Il s’inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation du campus Montesquieu, qui a porté aussi sur les bâtiments du collège DSPEG et qui va se finaliser en 2024 avec l’aménagement de l'esplanade autour de la station de tramway Montaigne-Montesquieu.

En savoir plus

40 salles de travail individuel ou en groupe seront bientôt réservables en ligne, et 4 salles accueilleront spécifiquement la formation à la recherche documentaire.

Des collections patrimoniales

45 000 documents anciens, rares ou précieux sont regroupés en un fonds remarquable. De nombreuses pièces exceptionnelles sont désormais plus accessibles et la BU propose une offre de numérisation à la demande.

La rénovation a également été pensée pour faire du bâtiment un écrin pour de futures expositions permettant de valoriser le patrimoine documentaire universitaire auprès du plus grand nombre.

© Université de Bordeaux
© Université de Bordeaux

Au sein de cet espace rénové, nous espérons accueillir un large public, dans une optique d’ouverture sur la société et d’inclusion. 

Elena Manach, coordinatrice fonctionnelle de la BU Droit Lettres

Un lieu de vie

© Université de Bordeaux
© Université de Bordeaux

Le nouvel aménagement permet une circulation plus fluide et offre des ilôts dédiés à la détente et proposera une offre de restauration rapide.

Un espace évènementiel sera également réservé à la culture et la vie de campus.

La BU constitue une balise, un repère au sein de la vie du campus. Elle permet les rencontres, c’est un tiers lieu par excellence, un endroit où se croisent la science et la société.

Caroline Lafon, directrice de la Direction de la documentation

La BU Droit-Lettres en bref, c'est :

  • 800 000

    entrées par an

    soit 6 fois la fréquentation du Musée d’Aquitaine à Bordeaux

  • 12 000

    m² de surfaces offertes au public

    soit 2 terrains de rugby

  • 1810

    places de travail

    soit de quoi accueillir tous les passager d’un TGV Bordeaux-Paris

  • 136 000

    documents dédiés au droit, à la science politique et à l’économie

    soit 68 tonnes, ou le poids de 2 baleines à bosses