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Disrupt campus, l’apprentissage par projet au service des transitions

Mise à jour le :

Disrupt Campus est un programme d’enseignement pluridisciplinaire associé au laboratoire des compétences transversales (LaCT) du collège DSPEG. Il fait travailler, en mode projet, une équipe d’étudiants en première année de master sur un cas confié par des acteurs socioéconomiques et en lien avec les transitions environnementales, économiques, sociales ou numériques.

Photo : Promotion 2022-2023 du programme Disrupt Campus
Promotion 2022-2023 du programme Disrupt Campus

Réunis en équipes pluridisciplinaires de 3 à 5 étudiants issus de formations différentes, les étudiants sont coachés chaque semaine par un enseignant de l’université. Une occasion de permettre à chacun de mobiliser sa propre discipline pour aborder des thématiques transversales qu’on ne saurait réduire à un traitement cloisonné.

Pour accompagner la réalisation des cas d'entreprises, Disrupt Campus Bordeaux propose également :

  • des cours dispensés par des enseignants-chercheurs et des professionnels du secteur qui permettent le développement de compétences transversales : conduite de projet, design thinking, méthodologie créative, prise de parole en public… ;
  • des visites de structures et des rencontres au cœur de l'écosystème local pour développer son réseau et intégrer les enjeux d’innovation et de transition aux projets de carrière de chacun ;
  • des ressources pédagogiques complémentaires en ligne, pour approfondir les sujets selon ses affinités.

Nous sélectionnons les étudiants en fonction de leur profil et de leur motivation et non de leur niveau universitaire. En participant, ils s’engagent à remettre un ou des livrables aux commanditaires. Les acteurs du monde socioéconomique, eux, s’engagent à faire preuve de pédagogie. Ils ont bien conscience qu’ils d’adressent à des étudiants et non pas à un cabinet de conseil.

André Meunié, directeur-adjoint du collège DSPEG en charge de la formation et directeur du LaCT

Une pédagogie « par projet »

Entre janvier et juin, les étudiants alternent cours et travaux de groupe qui s’articulent autour d’un programme pédagogique bien défini :

  • Découvrir : des heures dédiées à la découverte du programme Disrupt Campus, des acquis d’apprentissage et des compétences développées. C’est aussi l’occasion de border les contours de chaque mission et de structurer la problématique soumise ;
  • Créer : une phase d’idéation et de création qui permet aux étudiants de créer sans tenir compte de contraintes temporelles ou économiques ;
  • Développer : une période au cours de laquelle le processus créatif se réduit pour intégrer les différentes contraintes et permettre le développement d’un livrable ;
  • Délivrer : une étape de finalisation et de diffusion du livrable qui peut prendre la forme d’un cahier des charges, d’un prototype, d’un site web etc.

Cette année, nous avons identifié de manière très précise les acquis d’apprentissage du programme en nous basant sur la grille développée par le groupe de travail sur les compétences transversales. C’est un vrai plus pour les étudiants qui savent désormais ce que Disrupt Campus leur apporte à l’instant T et ce qu’ils pourront mobiliser dans une perspective d’insertion professionnelle.

Elodie Chagnaud, responsable administrative du LaCT

Un dispositif transversal et pluridisciplinaire

Issus de différents collèges de formation, des étudiants de tous horizons participent à Disrupt campus. Ils bénéficient, selon la maquette de la formation dans laquelle ils sont inscrits, de 2 jours par semaine libérés ou d’une demi-journée pour travailler à ces cas d’innovation lors du second semestre de la 1re année de master. Si le programme obtient de bons retours de la part des commanditaires, des étudiants et des enseignants, il fait face à un défaut d’harmonisation en matière de temporalité, de crédits ECTS associés et de place dans les maquettes.

Aujourd’hui, les étudiants ne sont pas tous logés à la même enseigne. Le temps libéré pour travailler sur le projet ou les crédits ECTS délivrés par exemple ne sont pas harmonisés. Un travail devra être mené en ce sens et une discussion a déjà été engagée avec Marie Deramat, Coordonnatrice de la Cellule Soutien des projets de formation à la MAPI. L’objectif, au-delà de toucher un plus grand nombre de formations, est de faire en sorte que les étudiants puissent tous travailler avec le même intérêt et les mêmes objectifs. D'ailleurs, le vice-président en charge de la formation et de la vie universitaire, Pascal Lecroart, souhaite soutenir le LaCT dans cet objectif.

André Meunié, directeur-adjoint du collège DSPEG en charge de la formation et directeur du LaCT

Le LaCT, le laboratoire des compétences transversales de l’université de Bordeaux

Le LaCT est un service du collège DSPEG qui vise à développer les compétences transversales des étudiants et personnels du collège et au-delà. Il se décline en 4 pôles :

  • Innover dans un monde en transitions pour trouver des solutions innovantes face à des enjeux de transitions sociétales et environnementales. Le projet phare n’est autre que Disrupt Campus Bordeaux ;
  • Numérique qui vise le développement de certifications numériques et abrite des travaux de recherche sur l’hybridation des enseignements​​​​​​​
  • Filières Expertise qui propose des formations courtes à destination des professionnels et dans lequel s'inscrit l'Institut de la Banque et de la Finance et bientôt une filière vigne et vin ;​​​​​​​
  • Initiatives étudiantes qui promeut l’engagement étudiant au sein de l’université et soutient l‘émergence et la structuration de tous les projets à l’initiative des étudiants.

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