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Mise à jour le : 30/01/2025
C’est la période cruciale des choix d’orientation pour les élèves de terminale. Fin janvier, des milliers de lycéennes et lycéens participaient aux journées portes ouvertes de l’université sur les différents campus de Bordeaux Métropole. Nous les avons suivis à Talence, sur le campus Peixotto, à la découverte des formations en sciences et technologies
Marie patiente devant le bâtiment A22 du campus Peixotto de Talence, sa fille de deux mois confortablement blottie contre elle dans un porte-bébé. Évidemment, ce n’est pas pour la petite Lily qu’elle est là, c’est pour sa « grande » de 17 ans qui passe le bac cette année. « Elle a peur que sa petite sœur se mette à pleurer pendant une conférence, alors j’attends dehors en espérant qu’elle trouvera des réponses qui l’aideront dans son orientation », sourit la jeune maman, un peu gênée. Marie n’est pas inquiète, sa fille a de bons résultats au lycée, elle aimerait étudier les maths ou les sciences de la vie. « Mais on habite à Villeneuve-sur-Lot, alors on hésite entre une première année sur le campus d’Agen ou l’envoyer directement à Bordeaux. L’Université de Toulouse est aussi une option. On verra bien. »
Un peu plus loin, on croise Quentin qui vient prendre des informations sur la licence de mathématiques. Il n’a pas encore de métier en tête mais, une chose est sûre, il n’est guère attiré par les « classes prépa » où il redoute de subir « trop de pression ». Son père Gauthier aimerait qu’il fasse ensuite, comme lui, une école d’ingénieur, « pour être sûr de trouver du boulot ». Ces journées portes ouvertes vont peut-être leur permettre de tomber d’accord, lorsqu’il découvriront l’unité de formation de l’université consacrée aux sciences de l’ingénieur. « L’essentiel, c’est qu’il trouve un truc qui lui plaise », grommelle le papa, bon gré mal gré.
De son côté, Louise semble plus déterminée. Elle a repéré la classe prépa CPBx de l’université qui lui permettrait, après deux ans, d’intégrer directement une des neuf écoles d’ingénieur partenaires de ce programme, sans passer par la case concours - elle vise Bordeaux Sciences Agro, elle qui a grandi dans un milieu agricole et veut perpétuer la tradition familiale. Venue depuis le département de l’Indre avec sa maman, Louise a obtenu des réponses qui l’ont confortée dans son choix. Quand elle se projette à l’université, elle s’imagine peut-être un peu perdue au début, « et puis il y a la question du logement, et il faut se faire à manger, mais j’ai encore le temps de me renseigner et d’apprendre. »
À l’intérieur du bâtiment, Izolda a revêtu un coupe-vent orange floqué du logo de l’université. Elle s’avance à la rencontre des visiteurs, tout sourire, pour les aiguiller vers les stands et les amphithéâtres où sont présentées les différentes formations de l’université. Un job sur mesure pour cette jeune fille qui aime rendre service : depuis le début de l’année, embauchée par le service PHASE, elle prend aussi des notes pendant ses cours de L1 en Sciences de la vie pour des étudiants en situation de handicap : « je me sens utile, et puis, mine de rien, ça pousse à être assidue ! ». Elle repart aussitôt pour guider deux jeunes garçons - des premières, venus sans leurs parents - vers des enseignants-chercheurs qui leur parleront un long moment des sciences de la terre. Conclusion des lycéens : « franchement passionnants et passionnés ! »
Dans le couloir, Noémie tient un stand particulièrement bien décoré où elle présente son master de physique fondamentale Noyau, particules et univers. L’organisation de ces portes ouvertes est l’objectif même d’une de ses UE (unités d’enseignement) : « on est répartis en petits groupes, certains d’entre nous ont organisé des « rencards de physique » ou d’autres activités, nous on a choisi les JPO. Ça nous apprend à mener un projet, travailler en groupe, communiquer… » Elle s’imagine bien enseignante plus tard, si possible en lycée. Elle peut d’ores et déjà tester son sens de la pédagogie sur les lycéens qu’elle rencontre ici, apprivoiser « ceux qui se tiennent un peu en retrait derrière leur parent qui pose la plupart des questions ! »
Devant le stand de l’IUT, Mathilde prend visiblement plaisir à parler de l’établissement où elle enseigne et co-dirige le département Mesures physiques : « l’IUT, c’est le lien parfait entre le monde universitaire et le monde professionnel, avec tous les avantages de l’enseignement supérieur public, les services et les infrastructures de l’université, notamment un plateau technique de haute qualité, et un suivi très personnalisé. » Elle aime participer aux journées portes ouvertes, « répondre aux questionnements des lycéens pour qu’ils fassent leur choix en toute connaissance de cause » ; elle leur explique notamment qu’« on peut tout à fait travailler directement après un BUT ou poursuivre ses études en master. » Que l’université offre une grande variété de choix, y compris dans sa vie culturelle et sportive.
C’est ce vaste champ des possibles qui interpelle la plupart des visiteurs : l’opportunité, à l’université, de bifurquer rapidement si l’on s’est trompé de voie, d’emprunter à mi-parcours une passerelle pour rejoindre une autre formation, d’exceller dans une seule matière ou de cumuler les diplômes, de prolonger son cursus jusqu’à la recherche… « J’ai l’impression que les choses sont beaucoup moins rigides qu’à mon époque », constate la maman de Laura, qui rêve d’océanographie. « On peut moduler sa formation, la construire un peu « à la carte », et c’est tant mieux, parce qu’ils sont quand même bien jeunes pour savoir ce qu’ils voudront faire plus tard, non ? »
Du 10 au 28 février, dans le cadre de l'opération "À la fac avant le bac", les élèves de première et de terminale sont invités à venir passer une journée en immersion au sein d'une formation qui les attire.
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