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Mise à jour le : 31/05/2022
D’un campus de centre-ville à des campus dans la métropole, le patrimoine immobilier de l'université de Bordeaux s'est étendu au fur et à mesure de l'émergence des besoins et des dispositifs financiers.
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La curieuse visite est une création digitale originale permettant de visiter l’université avec un regard artistique en (re)découvrant les œuvres et des lieux marquants ou insolites des campus de l’université.
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Dans les années 1960-1970, les effectifs étudiants et enseignants sont si importants que des locaux supplémentaires doivent être construits, faute de place, à la périphérie des villes. Bordeaux n’y échappe pas et crée un nouveau campus jouxtant son centre : le domaine universitaire de Pessac-Talence-Gradignan.
Imaginée par René-André Coulon (1908-1997), spécialiste reconnu de l’architecture des laboratoires de recherche de l’industrie privée, la faculté des sciences sort de terre en 1960 sur le campus situé sur la commune de Talence. René-André Coulon l'envisage comme une « faculté de l’an 2000 ». Les bâtiments mêlent modernité et tradition dans un style novateur qui s’éloigne des réalisations habituelles de l’époque pour les sites universitaires. Les façades sont rythmées par des motifs en grille, caractéristiques des productions de cet architecte.
Chaque discipline possède son propre bâtiment et cette spécialisation reste encore visible : sur la façade de certains bâtiments une lettre de l’alphabet grec (exemple « Φ » pour la physique). La disposition des bâtiments est pensée pour laisser place à de futures constructions sur l’espace disponible.
Coulon travaillera également sur les axes de circulation au sein du campus : voies automobiles, mais aussi piétonnes, avec des galeries couvertes qui relient entre eux les bâtiments.
En 1960, l’automobile n’a alors pas droit de cité et les déplacements se font à pied. Parmi les premiers bâtiments construits dans cette cité linéaire du savoir, les amphithéâtres de chimie et de physique sont agencés pour que les deux petites places publiques qu’ils enserrent deviennent des lieux de rencontre, de discussion et d’échange.
Dominant le campus Peixotto de l'université de Bordeaux, sur la commune de Talence, un ancien couvent, construit dans les années 50, se dresse au cœur du domaine du Haut-Carré. Chapelle, cloître, bibliothèque, logements pour une soixantaine de sœurs, telle était la commande pour ce domaine, situé à l’époque au 43 chemin des briques, devenu depuis rue Pierre (Bienvenu) Noailles du nom du fondateur de cette congrégation.
Devenu depuis un pôle de diffusion et de valorisation de la recherche, de la culture scientifique et industrielle, le domaine du Haut-carré peut accueillir conférences ou colloques scientifiques, cérémonies de remise de prix, événements culturels ou encore expositions temporaires artistiques. La présidence et la direction administrative de l'université y sont installées depuis janvier 2016.
Anciennement domaine de Béoulaygues (du gascon Belles-Eaux), le parc de 9 hectares entourant le bâtiment de l'Agora est maintenant désigné sous le nom du lieu-dit voisin, c’est-à-dire domaine du Haut-Carré.
Il y a quelques siècles, une forêt dense se développe sur le site de l’université et les arbres remplacent le site viticole du Haut-Carré entretenu au Moyen-Âge par les seigneurs de Roustaing. Le domaine du Haut-Carré est un vestige de cette forêt de feuillus périurbaine.
L’architecture du bâtiment s’inspire de celle dépouillée des monastères cisterciens. Quant au clocher de l’Agora, il rappelle les campaniles romans de l’Italie du Nord (telle la tour de Pise), des tours campanaires (avec cloche) percées d’arcades.
24 véritables vitraux, sur le thème du voyage, rehaussent davantage la beauté de la chapelle et sont signés du maître verrier français Gabriel Loire (1904-1996), dont « ses créations brillent à travers le monde avec de prestigieuses commandes », comme celles de la cathédrale de Salisbury en Angleterre, de la tour aux oiseaux au Musée d’art moderne de Hakoné au Japon… Et donc aussi celle de la chapelle de l’Agora du Haut-Carré.
Ce bâtiment 19ème dont la façade domine la place de la Victoire a été conçu en 1880 par l’architecte J.L.Pascal (1876-1888) architecte d’origine parisienne qui a, entre autres, travaillé sur deux des ailes de la Bibliothèque nationale à Paris en particulier la cour d’honneur et le « carré Vivienne ».
Ce très bel ensemble comporte notamment deux grands amphithéâtres d’époque et une superbe bibliothèque ancienne. Le bâti a fait l’objet d’un programme complet de restructuration et de mise aux normes dans le cadre des différents Contrats de Projets Etat Région de 1992 jusqu’en 2010.
Le premier étage de la façade est orné de 5 bustes, représentant cinq personnalités du monde de la médecine (de gauche à droite : Jussieu pour la botanique, Laënnec pour la médecine, Bichat pour l’anatomie, Dupuytren pour la chirurgie, Lavoisier pour la chimie).
Les deux imposantes statues qui ornent son parvis forment une dyade symbolique représentant La Nature (Louis-Ernest Barrias) se dévoilant devant La Science (Pierre-Jules Cavelier).
La mosaïque qui décore le sol du hall d’entrée est l’œuvre de Giandomenico Facchina, célèbre mosaïste qui a travaillé sur l’opéra de Paris. La devise « Pro Scientia Urbe et Patria » figure au centre du vestibule.
Sa cour intérieure (cour Leyteire) a été réaménagée en juillet 2012 dans le cadre du programme Opération campus. Le cabinet de paysagistes Debarre Duplantiers Associés a travaillé sur une relecture contemporaine et paysagère de ce site historique. Différents jardins thématiques occupent les zones et alcôves de la cour, en fonction de leur orientation et de leur ensoleillement. Cette cour s’inscrit dans la trame urbaine avec des axes de circulation clairement ouverts sur la ville et accessibles au public.
Ce site a abrité la Médecine et la Pharmacie jusqu’aux années 60, date à laquelle ces disciplines ont déménagé vers le campus de Carreire (près des boulevards, à proximité du CHU). Il héberge aujourd’hui les Sciences de l’Homme.
Au XIXème siècle, la faculté de Droit de Bordeaux se dote d'un ensemble de bâtiments qui sera inauguré le 20 novembre 1873. Pourtant, dès la fin du XIXème siècle, la saturation des locaux devient évidente. En 1907, l’acquisition de la bâtisse mitoyenne située à l’angle de la place Pey-Berland et de la rue du Commandant Arnould permettra de procéder à un agrandissement. Cette extension se poursuivra en 1911 par l’achat d’un ensemble immobilier mitoyen rue Cabirol.
Les travaux s’achèveront en 1923 et la faculté se dotera d’un nouvel amphithéâtre (actuel amphi Duguit).
A la veille de la seconde guerre mondiale, l’étroitesse des locaux se fait à nouveau sentir. L’acquisition d’un immeuble situé au n°4 de la rue du Maréchal Joffre permettra d’accueillir en 1954 l’Institut d’Etudes Politiques.
Dans les années 60, la faculté de Droit doit se délocaliser hors les murs de la place Pey Berland en raison du trop grand nombre d'étudiants. Les nouveaux locaux sur la commune de Pessac sont livrés en 1966. Le site de Pey Berland n’est pas abandonné et demeurera en activité et accueillera certains enseignements spécialisés.
En 2006, une rénovation complète de l’ensemble, achevée en 2011, suite au départ de l’Institut d’Administration des Entreprises pour le Pôle universitaire des sciences de gestion rive droite (PUSG).
Construit de 1965 à 1967, cet ensemble architectural, regroupant le Droit et les Sciences Économiques, a fait l’objet d’un véritable projet global.
Ce sont les architectes Sainsaulieu, Daurel et Tagini qui sont à l’origine de la conception des bâtiments de Droit, de Sciences économiques, ainsi que de la Bibliothèque universitaire édifiée sur ce campus.
Cet ensemble comporte un bâtiment dédié à l’administration, des amphithéâtres ainsi qu’une aile dédiée aux cours et aux travaux pratiques. Les baies vitrées des façades sont protégées du soleil par des claustra de béton et ornées de dalles incrustées de gravillons.
Volontairement détaché de ces bâtiments, l’Aula Magna (du latin : grand hall) est un amphithéâtre de 1000 places, œuvre de Pierre Mathieu. Sa façade imposante, qui comporte des piliers de béton, est traitée comme celle d’un temple antique.
En 2020, un projet de rénovation du bâti démarre grâce à l'Opération Campus Bordeaux.
En 1958, la loi Debré oblige désormais les facultés de médecine à faire partie d’un complexe hospitalier. La faculté de médecine de Bordeaux s’installe alors à proximité du CHU Bordeaux (Pellegrin). Le patrimoine universitaire de Carreire s'est développé à partir de 1970. Les bâtiments ont été construits au fur et à mesure de l'émergence des besoins et des dispositifs financiers.
Le plan orthogonal de départ, incluant le Tripode, a peu à peu été délaissé au profit d'une logique plus opportuniste de disponibilité foncière. C'est pourquoi les bâtiments présentent des caractéristiques différentes, tant architecturales que techniques. La "zone nord" réalisée en 1972, présente des bâtiments en forme de peigne qui abritent les laboratoires de recherche. Cette partie est directement mitoyenne du CHU. Ces bâtiments font actuellement l'objet d'une rénovation pour être adaptés aux exigences actuelles.
Construit au début des années 1970, le bâtiment TP, dédié aujourd'hui à l'apprentissage des sciences médicales et à la recherche dans le domaine de la santé publique, fait actuellement l'objet également d'une réhabilitation.
Dans une optique de rapprochement des spécialités dans le domaine santé, les bâtiments accueillant l'enseignement en pharmacie, situés auparavant sur le campus Victoire, sont venus s'implanter sur le campus Carreire à partir de 1992.
La construction de la bibliothèque (P. Daurel, A. Conte, J.-J. Prévot) s’étalera de 1971 à 1974. Elle fera l’objet d’une extension en 1993 avec l’ajout d’une grande tour vitrée (rotonde) réalisée par les architectes Bouey, Ragueneau et Roux.
Puis, elle a fait l'objet en 2015 et 2016 d'une réhabilitation dans le cadre de l'Opération Campus Bordeaux pour s'adapter aux exigences actuelles et augmenter sa capacité en termes de places assises.
Le 1% artistique est un dispositif créé pour soutenir la création contemporaine, sensibiliser les citoyens à l’art et offrir au plus grand nombre un contact direct avec des œuvres d’art. Cette démarche prévoit l’affectation d’un pour cent du coût des travaux de construction, d’extension ou de réhabilitation de certains bâtiments publics, à la réalisation d’une ou de plusieurs œuvres conçues pour le lieu qui les accueille.